Edito

Publié le par trapped

 


"L'Occident après avoir inventé la jeunesse, s'est préoccupé de sa protection".
Cette phrase tirée d'un article de Beaux Arts Magazine rebondit tel un écho dans mes oreilles et de ce qui me sert de cerveau. Elle finit par tout éclabousser, remplissant ma boîte crânienne, non pas d'un voile rouge, mais plutôt d'un noir opaque. Bon ne soyons pas cynique, disons blanc.
Un voile blanc qui effacerait toute trace de ce que je suppose et pense quand je parle de censure.
Ce mot aux sonorités suaves n'est que l'expression d'une société en mal de vivre qui se base sur des concepts moralisateurs saupoudrés de valeurs, de consensus et de tabous.

Mais la censure c'est quoi ? C'est un moyen de contrôle, c'est choisir l'information qu'on jette à la face des gens, c'est cacher les autres ou en tout cas ne pas faciliter son accès au plus grand nombre. Tout est une question de temps et de curiosité. Sous couvert d'une société de contrôle, il y a toujours un moyen infime de chercher et de trouver une information subversive et alternative à la pensée unique. Mais voilà... qui veut et qui peut y accéder ?

 

Editoi


On le sait chaque société se construit et évolue différemment. Ce qui est tabou ici ne l'est pas là-bas et inversement. Nous ne sommes pas là pour écrire ce qui est bien ou pas, ce ne serait que jugement. Jugement qui amène souvent à la censure.
Qui a le droit de définir ce qui est bon pour une communauté de ce qui ne l'est pas ?  Réguler, maintenir, protéger, garder... Pourtant où est la limite ? Doit-il y en avoir une ? Nous rentrons petit à petit dans une société liberticide, enfin ce n'est pas nouveau et je vois se dresser contre nous la quête de l'ignorance par la sélection de ce que l'on nous donne à voir et à entendre.

 

-LN-

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